La bûcheronne à son père

J’ai tenté ma chance au Prix littéraire de l’Abitibi-Témiscamingue, à la suggestion d’une très bonne amie. Pour la première fois, j’ai participé à un concours qui impose un genre ainsi que des règles bien précises. Cette année-là, en 2010, la novella était à l’honneur.

Parmi les exigences à respecter, il fallait qu’il soit question d’une ressource naturelle de la région. Le texte devait compter une cinquantaine de pages. Je n’avais à mon actif qu’un récit et une nouvelle qui, ensemble, en totalisaient treize. Mais bon. Le domaine forestier m’inspirait.

Par souci de crédibilité, je suis partie d’une expérience que j’avais vécue au début des années 1980. J’ai imaginé une relation père-fille un peu hors-norme pour l’époque, des personnages colorés, une intrigue réaliste.

À ma grande surprise, La bûcheronne à son père, m’a valu la première place et la Bourse des Libraires.